Au long loin du long couloir...
Voici un poème pour moi incompréhensible, cible de quelques uns de mes plus grands délires... C'est en l'entendant pour la prmière fois dans Banal Fantasy 2 (parodie du jeu vidéo Final Fantasy 8) Ce poème écrit sous acide (XD) est signé Stéphane Barbery... Si vous y comprenez quelque chose, faites moi signe XD
Au long loin du long couloir
cake batie aux anneaux de vitres
et rail lissé d'entre-deux portes closes
La ligne d'un iris ceinture-de-feux
le tien
irradie le tapis rouge où mes pas
tentent d'inscrire mon ch'min.
Explosion.
C'est un volcan de tes yeux,
miroirs sans teints convalescents,
qui, enfin, éclate :
chakra...
Coulée de lave qui savonne
l'épiderme du sol,
Coulée brulis de la grande verte vierge
Rougeoiment feuillu d'été amérindien.
C'est la joie et le plaisir violents
illuminant le monde,
notre monde.
Sur la fusion dansante des entrailles mellifuges
notre jeune chat
- notre vrai chat -
avance serein sur les flammes,
comme un christ se jouant de la gravité.
Parce qu'il ne brule-hurle pas de douleur, je sais :
rêve. Un des miens.